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Brandão sur le tard

Mercredi, 16 février 2005

[1] Le FC Shakhtar Donetsk a arraché l'égalisation à quatre minutes du coup de sifflet final, grâce à son attaquant Brandão qui annulait l'ouverture du score de son compatriote brésilien Ailton. Le FC Schalke 04 quitte donc l'Ukraine avec un point à l'occasion du match aller des seizièmes de finale de la Coupe UEFA.

Pris à froid

[2] C'est donc Ailton qui ouvrait la marque pour les Allemands dès la septième minute, mais les visiteurs ne parvenaient pas à augmenter leur marge de manœuvre. Le Shakhtar se lançait à cœur perdu dans la bataille en fin de seconde période, poussant pour égaliser, et alors qu'il semblait que leurs efforts ne seraient pas récompensés, Brandão parvenait à trouver la faille à la 86e minute. Ce résultat promet un match retour ouvert, jeudi prochain en Allemagne.

Les recrues au repos

[3] Si les deux clubs ont été actifs sur le front des transferts au cours du mercato, on ne comptait cependant aucune nouvelle recrue des deux clubs dans leur onze de départ. Côté Shakhtar, les trois joueurs arrivés en provenance du Santos FC pour un total de 7,6 M€ (Iván Saraiva, Jadson et Elano), débutaient la rencontre sur le banc de touche. Ralf Rangnick, l'entraîneur de Schalke, avait de son côté décidé d'aligner d'entrée Ailton, particulièrement en forme, à la pointe de son attaque.

Début tonitruant

[4] Les Allemands débutaient le match de belle façon, comme le prouvait la reprise d'Ebbe Sand sur un centre venant de la droite de Niels Oude-Kamphuis, qui frôlait le poteau gauche de Jan Laštuvka dès la deuxième minute. Le Shakhtar tentait de répondre mais les visiteurs marquèrent les premiers, dès l'offensive suivante. Sven Vermant passait la balle à Sand qui, dos au but, trouvait Ailton d'une subtile passe. D'une frappe chirurgicale au second poteau, l'attaquant brésilien ajustait Laštuvka, le gardien tchèque du Shakhtar.

Brandão, la force du Shakhtar

[5] Le Shakhtar résistait à la tentation de céder à la panique, et parvenait à retrouver l'équilibre, surtout aidé par la puissance de Brandão dans le domaine aérien. Quatre minutes après le but de son compatriote Ailton, l'imposant Brésilien testait une première fois le gardien de Schalke d'une frappe plongeante de 25 mètres, avant de contraindre Frank Rost à un arrêt du pied sur une frappe à ras de terre.

Le Shakhtar pousse

[6] Schalke assurait ses arrières en s'appuyant presque uniquement sur un jeu fait de contre-attaques avec Ailton et Sand. Cette tactique a bien failli coûter cher aux Allemands : à la suite d'un des rares corners obtenus par Schalke, le Shakhtar était à deux doigts d'égaliser par l'intermédiaire de Tymoschuk. C'est finalement Aghahowa qui obtenait la meilleure occasion de la première période pour les Ukrainiens, mais sa reprise, sur une balle lobée de Razvan Rat, heurtait la tête de Rost (41e minute). Le gardien allemand devait se faire soigner, mais il reprenait rapidement ses esprits et sa place.

Du sang neuf

[7] Le Shakhtar faisait entrer Elano à la pause, car son entraîneur, Mircea Lucescu, voulait voir plus de créativité de la part de son équipe. Le maître à jouer brésilien mettait en œuvre ses recommandations et brossait un bon centre à destination d'Aghahowa ; mais l'attaquant nigérian ne cadrait pas sa tête.

Aghahowa maudit

[8] La frustration d'Aghahowa ne faisait qu'augmenter lorsque, à la 55e minute, il manquait une occasion en or, seul face au but. Le Shakhtar pensait alors avoir laissé s'envoler le match, et Laštuvka était une nouvelle fois mis à contribution par Kobiashvili.

Le dernier mot !

[9] Ailton manquait de doubler la mise à la 83e minute, son tir étant repoussé par la barre après un premier arrêt de Laštuvka. Le Shakhtar répondait avec un coup porté, et Brandão offrait enfin à l'équipe ukrainienne la récompense tant convoitée. Les deux équipes quittaient le terrain sur ce score de parité, avant le match retour à Gelsenkirchen, programmé la semaine prochaine.

Julius Aghahowa (à gauche) met Levan Kobiashvili sous pression