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Benfica rompt face au CSKA

Jeudi, 24 février 2005

[1] Une performance sérieuse à l'Estádio da Luz a suffi au PFC CSKA Moskva pour décrocher une qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe UEFA aux dépens du SL Benfica.

Un vainqueur réaliste

[2] Un coup franc de Sergei Ignashevich en début de seconde période venait en effet rapidement assurer la qualification d'une équipe russe méritante (vainqueur 2-0 à l'aller) bien que l'égalisation, signée par le remplaçant Azar Karadas, vienne entretenir les espoirs lisboètes à 25 minutes de la fin.

Changements

[3] Au match aller, Benfica n'était pas parvenu à tirer profit d'une possession de balle pourtant bien supérieure aux Russes. Giovanni Trapattoni choisissait donc de n'effectuer qu'un seul changement, espérant que l'avantage du terrain serait cette fois profitable à ses hommes. Le défenseur grec Panagiotis Fyssas prenait ainsi la place de Manuel Dos Santos sur la gauche tandis que, côté russe, Yuri Zhirkov faisait son retour après avoir purgé une suspension.

Première occasion

[4] Benfica démarrait la rencontre très fort, conscient qu'un but relancerait la partie. Mais la foule impatiente devait attendre la quinzième minute pour voir son équipe se procurer sa première occasion cadrée, un cafouillage à l'entrée de la surface offrant à Manuel Fernandes une situation de tir, sur laquelle Igor Akinfeev se mettait en valeur.

Le CSKA se reprend

[5] Mais alors que Benfica semblait contrôler la partie, les hommes de Gazzaev allaient relever la tête. Après avoir laissé passer l'orage du début de match, ils prenaient peu à peu l'ascendant sur leurs adversaires, coupant systématiquement court aux velléités offensives de Benfica. Ils étaient même à deux doigts de tuer le match, lorsqu'un tir de Daniel Carvalho à la 23e minute était dévié au fond des filets, avant d'être refusé pour hors-jeu.

Echecs successifs

[6] La frustration des joueurs de Benfica grandissait, leurs attaques butant sur une défense russe incroyablement résolue, tandis que le danger se précisait chaque minute davantage sur leur but. Quatre fois, Vágner Love, buteur au match aller, se jouait des défenseurs portugais. Pour Benfica, seul un tir de loin obligeait Akinfeev à une parade avant la mi-temps.

But à l'extérieur

[7] Les efforts du CSKA étaient récompensés par un but au début de la deuxième période, Gazzaev étant visiblement ravi de voir ses joueurs réussir une combinaison travaillée à l'entraînement. Une feinte d'Evgeni Aldonin sur un coup franc joué rapidement trompait la défense, et laissait tout le temps au capitaine Ignashevich d'armer une frappe qui se logeait dans la lucarne, donnant au CSKA un précieux avantage à l'extérieur.

Lueur d'espoir

[8] Alors que le match semblait perdu, Trapattoni effectuait ses trois remplacements. Cinq minutes plus tard, son pari faisait mouche. Karadas, en quatrième attaquant, reprenait un corner de Petit au second poteau avec suffisamment de force pour battre Akinfeev, le jeune gardien ne pouvant que détourner le ballon dans son but.

Le CSKA tient bon

[9] Mais avec seulement 25 minutes pour inscrire trois buts, l'optimisme retrouvé des joueurs de Lisbonne allait être de courte durée, et la défense du CSKA tenait bon. Les Russes affronteront le FK Partizan en 8es, les matches aller et retour étant prévus les 10 et 17 mars. Benfica ne réalisera pas son rêve de disputer la finale à Lisbonne.

Sergei Ignashevich (au centre) félicité pas ses partenaires après son but