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Quand Egaleo égalise

Jeudi, 2 décembre 2004

[1] Cette soirée s'est au final révélée très frustrante et décevante pour la S.S. Lazio : les Italiens ont été contraints au partage des points par l'Egaleo FC au stade Rizoupoli d'Athènes.

Egalisation capitale

[2] Les Grecs étaient déjà éliminés avant le match, mais ils ont tout de même éliminé leur illustre visiteur grâce à une prestation pleine de volonté. L'Egaleo avait pris l'avantage tôt dans la partie grâce à Ioannis Chloros, avant que Roberto Muzzi n'inscrive un doublé pour redonner l'espoir aux Romains. Mais Anastasios Agritis accrochait l'égalisation en seconde mi-temps.

Les changements de Caso

[3] Domenico Caso, l'entraîneur de la Lazio, avait fait quatre changements par rapport à l'équipe qui s'était inclinée 3-2 à domicile dimanche dernier face au Cagliari Calcio. Ousmane Dabo, Christian Manfredini, Anthony Šeric et Paolo Di Canio prenaient ainsi place dans le onze de départ, alors que Goran Pandev, qui avait marqué dimanche, était laissé sur le banc après avoir ressenti des douleurs à la cheville lors de la préparation du match.

Rythme élevé

[4] La rencontre débutait sur un rythme élevé, et ce sont les joueurs locaux qui se créaient la première occasion chaude : sur un long centre d'Ioannis Skopelitis, Angelo Peruzzi se saisissait du ballon d'une main, alors qu'Emmanouel Psomas était en embuscade au second poteau. Georgios Fotakis réalisait de beaux enchaînements au milieu de terrain, et c'est bel et bien l'équipe de Stéphane Demol qui menait le jeu.

Ouverture du score rapide

[5] On jouait tout juste la neuvième minute lorsque l'Egaleo prenait l'avantage, marquant par la même occasion son premier but de la phase de groupes. Une transversale d'Ioannis Christou était déviée par Thomas Makris en direction de Chloros, qui amortissait de la poitrine et frappait en pivot pour tromper Peruzzi. Ce superbe but remplissait les Grecs de confiance. Makris aurait même pu doubler la mise dans la minute suivante, mais il manquait sa frappe à bout portant.

Muzzi égalise

[6] Cet avantage ne durait que quatre minutes, le temps que la Lazio égalise sur un coup-franc bien travaillé. Di Canio passait la balle à Muzzi, dont le tir de l'extérieur traversait la forêt des défenseurs de l'Egaleo et prenait Srdan Kjajevic à contre-pied.

Avantage Lazio

[7] Tout à coup les Italiens prenaient le jeu à leur compte et la défense de l'Egaleo semblait vraiment fragile : elle avait le plus grand mal à se dégager sur une série de longs centres de la Lazio. En milieu de première période, Muzzi se dégageait de deux défenseurs mais ne parvenait à frapper la balle comme il le voulait. Mais les Romains dominaient et Muzzi convertissait cette domination en marquant un second but à la 35e minute.

Le talent de Di Canio

[8] La Lazio se plaisait à jouer à son rythme en début de seconde période, privant les Grecs de ballons. Di Canio était même tout prêt d'ajouter un troisième but : à la suite d'une série de jongles il reprenait la balle de volée du pied gauche, mais Kjajevic effectuait une belle parade.

Lob astucieux

[9] Puis, contre le cours du jeu, l'Egaleo égalisait. Makris était une nouvelle fois impliqué sur le but en distillant une passe intelligente dans la course d'Agritis, rentré à la pause, qui gardait son calme et lobait Peruzzi. Makris était même à deux doigts de donner l'avantage aux joueurs locaux quelques instants plus tard sur une balle relâchée par le portier italien, mais sa frappe passait au-dessus.

Kjajevic décisif

[10] La Lazio pressait désespérément pour marquer le but qui leur aurait permis de conserver l'espoir de se qualifier, mais Muzzi ne parvenait pas à inscrire un coup du chapeau. A l'approche du coup du sifflet final, la rencontre devenait plus rugueuse. Kjajevic sortait un arrêt superbe pour repousser la tête de Pandev, rentré en cours de jeu, et bloquait les dernières tentatives des visiteurs.

Emmanouel Psomas, poursuivi par le buteur romain Roberto Muzzi