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Sochaux se replace

Mercredi, 1 décembre 2004

[1] Après la correction reçue à Bonal par le Newcastle United FC, le FC Sochaux-Montbéliard a remporté sa deuxième victoire en trois matches de Coupe UEFA grâce à un but de Johann Lonfat dès la 2e minute. Les Franc-Comtois ont ensuite subi le jeu lusitanien. Mais ils n'ont pas plié.

Eviter la défaite contre Panionios

[2] Il suffira d'éviter la défaite le 16 décembre à domicile contre le Panionios NFC pour accéder aux 16es de finale. Les Grecs ont triomphé 5-2 contre le FC Dinamo Tbilisi. Cela place Sochaux et Panionios au même niveau de goal-average (-1) mais avec trois points d'avance pour Sochaux. Après la qualification de l'Olympique Lyonnais en UEFA Champions League, il faudra donc attendre deux semaines pour espérer voir deux clubs français en Coupe d'Europe en 2005. Malgré cette défaite, le Sporting est également bien parti pour se qualifier.

France - Portugal 3-0

[3] Par-delà les calculs, cette victoire redore aussi le blason français. L'an dernier le FC Porto avait sorti l'Olympique de Marseille, Lyon et l'AS Monaco FC en UEFA Champions League, ce n'est pas le même fado cette saison. Après la victoire du LOSC Lille Métropole sur l'UD Leiria en finale de l'UEFA Intertoto, après la supériorité démontré par le Paris Saint-Germain FC sur Porto en C1, Sochaux est allé jouer un sacré tour à José Alvalade.

Des doutes effacés

[4] Les vainqueurs de la Coupe de la Ligue ont profité de ce pèlerinage dans le stade qui a vu la France quitter le dernier EURO, le 25 juin, pour laisser dans le rétro deux défaites à domicile et quelques doutes. Avant le match, Guy Lacombe émettait des réserves sur l'état physique d'un groupe qui souffre pour rester dans le haut du tableau de la Ligue 1.

Lonfat, retour gagnant

[5] Il alignait pourtant Johann Lonfat, victime d'une entorse la semaine dernière. Dès la 2e minute, l'international suisse justifiait sa présence et facilitait les affaires sochaliennes. Santos provoquait la défense du Sporting, il était contré par Anderson Polga, Lonfat avait bien suivi, poussait le ballon et trompait Ricardo.

Pitau frise l'autogoal

[6] C'était bien entendu la première fois que les Français s'approchaient du but adverse. Pas du tout atteinte par le handicap qu'elle venait de se donner, la meilleure attaque de le SuperLiga et de la Coupe UEFA (avec le Rangers FC et le VfB Stuttgart, 8 buts) se mettait en branle. Fabio Rochembak adressait une frappe lointaine captée par Teddy Richert. Plus ennuyeux, sur un centre de Rogerio, Romain Pitau détournait un ballon sur la barre.

Isabey loupe le break

[7] Alors que la pluie se mettait à tomber sur la capitale, la maîtrise collective était lisboète. Les occasions roulaient comme des vagues sur le but français. Guy Lacombe avait eu raison d'élaborer une défense à cinq. Le scénario du match adoubait ce choix. A la 22e minute, contre mal négocié par Mickaël Isabey aurait même pu le conforter encore.

Douala et Liedson dangereux

[8] Mais le Sporting terminait au sprint. Le Brésilien Liedson, auteur d'un hat-trick la semaine dernière sur la pelouse de Tbilissi, se faisait de plus en plus remuant. La première occasion de la deuxième période était toutefois pour Roudolphe Douala (52e). Le Camerounais servait ensuite Liedson. A cinq mètres du but, ce dernier loupait le cadre.

Un grand Richert

[9] Hugo Viana (frappe avec rebond vicieux, 63e) et un splendide réflexe de Teddy Richert (65e) donnaient des frissons à tout le stade. Entre les déferlantes portugaises, Sochaux tentait de profiter des contres. Francileudo Santos (57e) et Jérémy Ménez (70e) manquaient de mettre fin au suspense. Il allait pourtant durer jusqu'au bout. Il durera encore deux semaines

Johann Lonfat fête le but de la victoire