Dictionary

Lexical UnitsScenesConcept HierarchiesSound ExamplesParallel Texts

Rien que l'essentiel

Mercredi, 8 septembre 2004

[1] Sans plus convaincre que contre Israël samedi (0-0), les Français ont cette fois vaincu en éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2006. Mais les buts de Ludovic Giuly en première période et Djibril Cissé en seconde ne suffiront pas à redonner le moral, à un mois du choc contre l'Irlande.

Toujours fébrile

[2] Le 9 octobre au Stade de France, Patrick Vieira ne sera pas . Le capitaine des Bleus a été expulsé : symbole de cette équipe toujours aussi fébrile. Car les changements effectués par Raymond Domenech (entrées de Ludovic Giuly, Robert Pires et Benoît Pedretti, sortie de Bernard Mendy, Claude Makelele et Jérôme Rothen) n'ont porté leurs fruits que sur le plan comptable. C'est déjà pas mal

Dix minutes difficiles

[3] Les dix premières minutes prolongeaient d'ailleurs l'inquiétude née des deux nuls de l'ère Domenech contre la Bosnie-Herzégovine (1-1) et l'Israël. A la 5e minute, Jakup Borg mettait Grégory Coupet à l'épreuve. La France s'habituait lentement au terrain piégeux du Torsvollur. Louis Saha y laissait toutefois un genou sur une glissade. Il était remplacé par Djibril Cissé.

Défi physique

[4] La formation de Domenech repondait enfin au défi physique proposé par son adversaire. La première frappe cadrée n'était cependant envoyée qu'à la 25e minute par Benoît Pedretti. Elle était détournée au-dessus de la transversale par Jakup Mikkelsen.

La délivrance

[5] Six minutes, plus tard, enfin la délivrance : une frappe vicieuse à ras de terre de Robert Pires ne pouvait être que repoussée par Mikkelsen. Ludovic Giuly avait suivi et poussait le ballon au fond des filets.

Poteau pour Henry

[6] Grâce à deux anciens, la jeune équipe de France s'était donnée un peu d'air. Les Féroïens, gonflés en début de partie, s'en trouvaient asphyxiés. A la 40e minute, les coéquipiers d'Oli Johannesen frôlaient l'étouffement sur une tête piquée de Thierry Henry qui rebondissait sur le poteau suite à un corner du convaincant Pedretti.

Vieira expulsé

[7] Dès la reprise, les Bleus remettaient la marche avant mais un coup d'arrêt intervenait à la 55e minute. Pour avoir simulé dans la surface féroïenne, le capitaine Patrick Vieira recevait un second carton jaune et regagnait le vestiaire. Le brassard passait à Thierry Henry et les occasions bleues se faisaient rares.

Domenech conservateur

[8] Domenech choisissait, dix minutes plus tard, de préserver la courte victoire en faisant entrer Vikash Dhorasoo à la place de Henry. Le capitanat restait dans le camp de l'Arsenal FC avec Robert Pires, lui aussi nouveau à ce grade.

Cissé en contre

[9] A la 68e minute, Henrik Larsen, lui, jouait l'attaque en lançant Jon Petersen. Il faut dire que les insulaires avaient repris le contrôle du jeu. C'est d'ailleurs sur un contre mené par Pires, continué par Giuly et converti par Cissé que la France doublait la mise. L'attaquant du Liverpool FC, hors-jeu de position, pouvait s'estimer heureux.

Deux occasions féroïennes

[10] Heureux aussi, ses coéquipiers qui voyaient s'envoler la reprise d'Oli Johannesen seul au point de penalty et Coupet intervenir sur une tête de Julian Johnsson. Heureux mais loin d'être soulagés. Le reconstruction se poursuit doucement

Giuly délivre les Bleus