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Le PSV au bout du suspense

Mercredi, 13 avril 2005

Par Christian Châtelet

[1] Le PSV Eindhoven a rejoint l'AC Milan en demi-finale de l'UEFA Champions League à l'issue des tirs au but après avoir fait jeu égal avec l'Olympique Lyonnais pendant 180 minutes.

Inséparables

[2] Les Français, qui ont encore marqué à l'extérieur, quittent comme l'an dernier la plus prestigieuse des compétitions de clubs en quarts de finale. Il leur reste à présent à cueillir un quatrième titre de champion de France. Quant au PSV, il a maintenant tout pour reprendre les habits du FC Porto de la saison passée après avoir sorti deux clubs tricolores : un statut d'outsider et un gros morceau en demi-finale.

Raison d'y croire

[3] Mais les Lyonnais avaient raison d'y croire après la première manche ils avaient été rejoints à la 73e minute (1-1). Ils s'étaient déclarés déçus mais pas abattus. L'exploit était possible, il s'en est fallu de très peu.

On prend les mêmes

[4] Huit jours après ce match, les vingt-deux mêmes joueurs se retrouvaient sur la pelouse du Philips Stadion. D'entrée, les Lyonnais retrouvaient l'efficacité qui les fuyait au match aller. Sylvain Wiltord ouvrait la marque sur la première incursion dans le camp d'Eindhoven.

L'erreur de Bouma

[5] Mis dans le sens du but par une mauvaise tête de Wilfred Bouma, l'attaquant international français frappait assez fort pour rendre vaine la parade d'Heurelho Gomes (0-1, 10e). Le champion de France avait renversé la situation plus vite que prévu.

Le jeu se durcit

[6] Le PSV avait commencé assez fort. Il passait la vitesse supérieure. Eric Abidal (12e) et Mahamadou Diarra (22e) étaient avertis. Le premier dégageait un ballon chaud devant Grégory Coupet (16e). Le second frôlait l'expulsion après avoir mis au tapis Mark van Bommel (28e) puis Lee Young-pyo (39e).

Le PSV dominateur

[7] La tension qui semblait tombée du ciel en même temps qu'une rude averse n'avait pas quitté Bouma dont une autre passe suicidaire dans l'axe échappait de peu à Wiltord (23e). Mais le ballon et la domination étaient néerlandais dans la première période (8 tirs à 1). La solidarité était française.

Alex égalise

[8] Dès le début de la deuxième période, l'égalisation du PSV redonnait de la voix à tout le stade. Un coup franc aérien de Van Bommel était repoussé de la tête par Abidal sur la poitrine d'Alex. Le central qui avait déjà fait mal à l'AS Monaco FC en huitièmes de finale fusillait Coupet (1-1, 50e). Allait-on voir la première prolongation de l'histoire de la Champions League hors finale ?

Cris tout proche

[9] Le PSV, maître absolu du ballon, faisait tout pour éviter cette issue tandis qu'à l'heure de jeu le niveau des débats était tombé d'un cran. La première double occasion après la pause revenait toutefois au Lyonnais Cris : une frappe repoussée peu avant la ligne par Bouma (70e) et une reprise acrobatique au ras du poteau (71e).

Beasley dangereux

[10] Les dernières minutes du temps réglementaire s'écoulaient dans la crispation. Seul l'entrant néerlandais Damarcus Beasley, sur la droite, créait le danger. Mais les deux équipes devaient repartir pour 30 minutes supplémentaires.

Lyon lance les jeunes

[11] Une frappe hors cadre de Phillip Cocu côté PSV (96e) et un semblant de domination avec les entrées des jeunes Hatem Ben Arfa et Nilmar côté lyonnais marquaient la première période. Dans la deuxième, la peur de perdre prenait le pas sur l'envie de gagner.

Robert ne rate pas la cible

[12] Tout se jouait donc aux tirs au but. Van Bommel, André Ooijer et Bouma marquaient pour le PSV tandis que Beasley échouait. Juninho Pernambucano et Ben Arfa réussissaient pour Lyon tandis que Michael Essien et Abidal voyaient leur tir repoussé par Gomes. Si bien que le Brésilien Robert, dernier joueur du PSV à s'exécuter, avait au bout du pied la qualification. Il ne ratait pas la cible. Envoyant ses fans au paradis et Lyon au purgatoire.

Robert marque le dernier tir au but, synonyme de qualification pour l'équipe néerlandaise.