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Paris s'est accroché

Mardi, 2 novembre 2004

[1] Parfois ballotté par une équipe plus méritante que celle qui avait perdu 2-0 au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain FC a tenu sous la pluie portugaise. Il revient à égalité de points à la 2e place du Groupe H avec le PFC CSKA Moskva.

Un billet à prendre

[2] Alors que le Chelsea FC a pris l'une des deux places qualificatives en s'imposant à Moscou 1-0, le deuxième billet devrait se jouer entre les Russes et les Français qui s'affronteront le 7 décembre à Paris. Mais Porto n'est pas encore éliminé. Son destin dépend à présent de celui de Paris qui continue de refaire surface après un mauvais début de saison. Les vice-champions de France n'ont plus perdu depuis quatre matches. Ils ont trouvé une défense. Mais il leur faudra aussi attaquer pour voir le printemps.

Dans la même situation que Paris

[3] Porto est dans la même situation que Paris, il y a deux semaines, mais n'a pas encore redressé la barre, malmené en Champions League comme en Super Liga (3e). Pour ne rien arranger, trois joueurs clé de Victor Fernàndez manquaient à l'appel dont l'ancien Monégasque Costinha et l'arrière Nuno Valente.

4-5-1 bien tassé

[4] "C'est notre match le plus important", avait argué Fernández lundi. Il ne l'a pas gagné. La victoire aurait facilité la survie des champions d'Europe blessés qui ont tout donné. Elle n'est pas venue. Ce combat, Vahid Halilhodzic l'avait préparé à l'aide d'un 4-5-1 bien tassé sur la défense Sylvain Armand-Mario Yepes-José Pierre-Fanfan-Stéphane Pichot. Pauleta était seul en pointe et Fabrice Pancrate jouait à gauche en l'absence de Jérôme Rothen.

On ne chante pas sous la pluie

[5] L'affrontement tant redouté avait lieu dès le début du match. Sur une pelouse détrempée, sous l'averse mourante, le but était de ne pas en prendre. Ne pas se mettre en danger, repousser l'adversaire. Résultat : un match de tranchées à l'image du début d'escarmouche entre le Parisien Modeste M'Bami et le Portugais Ricardo Quaresma (14e).

Porto au sprint

[6] Sale temps pour les artistes ! Même si Maniche, le bourreau des clubs français l'an dernier, plaçait une belle reprise de volée sur un centre de Quaresma. A côté (18e). Peu à peu, toutefois, un semblant de domination parisienne se dessinait mais Porto finissait la première période au sprint. Une sortie aérienne difficile pour Lionel Letizi (36e), une frappe dans les bras du gardien parisien de Diego (39e) mettait la pression sur le but français. Derlei (tête trop décroisée, 45e+2), loupait la dernière occasion avant la pause.

Paris en contre

[7] A la reprise c'était au tour de Benni McCarthy de placer sa tête sur nouveau centre de Quaresma. Elle était détournée en corner (51e). Paris reculait et se mettait à jouer en contre. A la 65e minute, Fernàndez lançait l'ailier prodige Carlos Alberto tandis que Halilhodzic sortait Charles-Edouard Coridon pour le défenseur, Bernard Mendy, qui venait renforcer le milieu défensif, loin de son habituel poste de défenseur droit. A la 80e minute, l'international avait d'ailleurs l'occasion de marquer seul en contre. Mais Vitor Baia sauvait les siens.

Et maintenant, Marseille

[8] Le but de Halilhodzic était évident : préserver ce résultat et écarter Porto de la course à la qualification. "Obtenir le nul serait un exploit", disait-il avant le match. Galvaudant quelque peu ce terme au regard de cette équipe de Porto qui n'a plus grand-chose de l'armada "mourinhesque", il pouvait savourer ce nul au goût de victoire. Et se consacrer à présent aux deux matches contre l'Olympique de Marseille qui attendent Paris.

Fabrice Pancrate à la lutte avec l'expérimenté Jorge Costa