Dictionary

Lexical UnitsScenesConcept HierarchiesSound ExamplesParallel Texts

Lyon continue de rugir

Mardi, 19 octobre 2004

[1] Après une première période crispante, tout s'est débloqué aux alentours de l'heure de jeu. Juninho Pernambucano et Cris ont fait plier la défense turque en 11 minutes. Le retour express de Fenerbahçe a ensuite été enrayé par Pierre-Alain Frau qui entrait et marquait instantanément.

Invaincus en 14 matches

[2] Avec le nul du Manchester United FC sur la pelouse de l'AC Sparta Praha, Lyon prend les commandes de son groupe et reste invaincu en 14 matches toutes compétitions confondues.

Le bon moment

[3] Lors de cette rencontre, les protégés du président Aulas ont su attendre le bon moment pour épingler, comme il y a trois ans, une équipe stambouliote qui a compté elle aussi quelques belles occasions. Dans deux semaines à Gerland, ces mêmes acteurs se retrouveront. Lyon pourrait dès novembre assurer son avenir européen.

Une place à prendre

[4] Avec le Manchester United FC bien parti et l'AC Sparta Praha obtenant son premier point dans ce groupe D, le double affrontement franco-turc entamé ce soir sur les rives du Bosphore revêtait une importance capitale. Le leader de la Superliga et celui du Championnat démarraient donc piano.

Prudence est mère de victoire

[5] Sylvain Wiltord jouait seul en pointe pour les Olympiens, de même que Pierre van Hooijdonk en face. Chaque formation guettant l'erreur adverse. Elle venait presque dès la 5e minute quand Eric Abidal ratait un passe. Márcio Nobre fondait sur le ballon, devancé d'un souffle par Grégory Coupet.

Pas grand-chose à applaudir

[6] Les 55 000 spectateurs du stade Saraçoglü avaient beau envisager la suite avec le plus bel enthousiasme, mis à part les corners du Brésilien Alex et les combinaisons Ümit Özat, ils n'avaient pas grand-chose à applaudir.

Govou seul face à Rüstu

[7] Ils pouvaient en revanche trembler, à partir de la fin de la première période. Michael Essien, buteur contre le SM Caen vendredi, loupait de peu une reprise sur un centre de Sidney Govou. A l'image de Márcio Nobre 35 minutes plus tôt, Govou ne parvenait pas à exploiter une erreur de la défense qui le mettait face à Rüstu Reçber.

Mauvaise pioche "Herr" Daum

[8] Au retour des vestiaires, Christoph Daum remplaçait l'arrière droit Deniz Baris par Mehmet Yozgatli, un milieu beaucoup plus offensif. Pas l'idée du siècle pour l'ancien stratège du Bayer 04 Leverkusen. Lyon se créait une volée d'occasion entre les 52e et 56e minutes.

Juninho sous la barre

[9] Sur deux centres en retrait de l'insaisissable Govou, Wiltord et Essien loupaient leur chance. Ce n'était pas le cas de Juninho Pernambucano. Décalé par Wiltord dans l'arc de cercle de la surface, celui qui avait qualifié Lyon pour les 8es l'année dernière plaçait un missile sous la barre.

Malouda rate le break

[10] Florent Malouda manquait le break dans la foulée, décadrant une tête alors qu'il était seul au premier poteau (56e). Dix minutes plus tard, Cris ne loupait pas son tour. A la suite d'un corner mal renvoyé par les Turcs, le crâne glabre du Brésilien envoyait les champions de France au paradis.

Lyon se relâche

[11] Pas pour longtemps. Coupables de relâchement, les Français laissaient filer Tuncay sur la gauche. Le long centre de l'international turc trouvait Márcio Nobre dont la reprise trompait Coupet. Muettes depuis un petit quart d'heure, les fanfares locales redonnaient de la percussion.

Frau conclut

[12] Le match, lui, changeait de physionomie. Tuncay lançait Alex face à Coupet. Lequel claquait le lob du Brésilien en corner (69e). Le Guen sentait le piège et sortait Juninho pour lancer Lamine Diatta afin de renforcer la défense centrale (79e). Un dernier contre conclu par Pierre-Alain, entré à la 85e minute parachevait une belle soirée pour Lyon. Avec la victoire de l'AS Monaco FC sur l'Olympiacos CFP (2-1), les couleurs françaises flottent haut sur l'UEFA Champions League.

Juninho ouvre la marque