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Monaco à la fête !

Mardi, 19 octobre 2004

Par Jacques Valstar au stade Louis II

[1] La défense monégasque a tenu bon, c'était le principal souci d'avant-match de Didier Deschamps, l'entraîneur de Monaco, car jusqu'à ce jour les joueurs de Dusan Bajevic, actuels leader de l'Alpha Ethniki, n'avaient pas connu la défaite.

Match décisif

[2] Chaude ambiance au stade Louis II, en cette soirée d'automne, grâce à la présence de 6 000 supporters grecs. Les couleurs rouges et blanches étaient dominantes. Ce match était très important, voire décisif pour les deux équipes. Monaco devait gagner à domicile, et son visiteur devait obtenir un résultat à l'extérieur sans se mettre trop en danger grâce à ses 4 points et un calendrier plutôt favorable.

Surprise : l'AS Monaco d'attaque !

[3] Monaco avait laissé au repos Sébastien Squillaci et Javier Saviola, pour le dernier match de Ligue 1 à Metz, ce soir, c'est Gaël Givet qui cédait sa place à Patrice Evra. On notait la présence d'Emmanuel Adebayor en position d'avant-centre, en compagnie de Mohamed Kallon, Ernesto Javier Chevanton, remis de son entorse du genou, et Javier Saviola. Douglas Maicon et Lucas Bernardi faisant, eux, leur rentrée, tandis que le milieu de terrain Pontus Farnerud était sur le banc.

Giovanni et Okkas devant

[4] Pour les visiteurs de l'Olympiacos CFP, Anastasios Pantos étant suspendu, il était remplacé par Dimitrios Mavrogenidis. Antonios Nikopolidis gardait la cage des joueurs du Pirée. Georgios Georgiadis, blessé, était sur le banc, Dusan Bajevic laissant seuls en pointe Giovanni et Ioannis Okkas.

Une entame de feu

[5] Le coup d'envoi était donné par les Grecs mais, sur une première action splendide, Javier Saviola éliminait trois Grecs et venait fusiller Nikopolidis pour un premier but. Le jeu s'équilibrait et, malgré cela, à la 9e minute, Ernesto Chevanton marquait un but exceptionnel des 15 mètres dans le coin gauche de l'infortuné Nikopolidis.

Rivaldo le retour, Monaco souffle.

[6] Flavio Roma se blessait légèrement à la main droite, cela ne l'empêchait de capter de bel façon le premier corner grec. Rivaldo tirait sur le gardien Monégasque. Giovanni sur une passe d'Okkas, s'effondrait dans le surface de réparation monégasque sans que l'arbitre ne siffle. Saviola devait sortir du terrain quelques instants sur une faute du défenseur grec Stylianos Venetidis. Evra et Bernardi animaient le jeu, sur leur côté gauche. Maicon s'échappait à droite, centrait sur Saviola, mais le tir de ce dernier était bien stoppé par Nikopolidis.

Monaco s'accroche

[7] Milos Maric remplaçait le capitaine grec Grigorios Georgatos à la pause, l'entraîneur du Pirée changeait ses plans, Monaco jouait en contre-attaque, Nikopolidis sortait loin de son but pour dégager. Première occasion pour Okkas qui dribblait Maicon, et tirait près du poteau gauche de Roma. C'était au tour de Didier Deschamps de remplacer un attaquant et faire entrer Diego Pérez, à la place de Chevanton.

L'Olympiacos réduit le score

[8] Les joueurs de Monaco perdaient les duels, les passes devenaient plus imprécises, c'est le moment que choisissait Bajevi pour remplacer Giovanni par Georgios Georgiadis et Okkas, seul, oublié par la défense de Monaco, ramenait le score à 2-1.

Monaco en difficulté

[9] Monaco n'attaquait plus, se contentait de défendre et, à ce jeu, prenait des risques. Bernardi récupérait de nombreux ballons dans les pieds des joueurs grecs. Les Monégasques abandonnaient le milieu de terrain, Milos Maric distribuait le jeu des Noirs et Rouge. Okkas encore lui était menaçant, il loupait le cadre de près. A la 74e minute, Jaroslav Plasil remplaçait Saviola, l'entraîneur Didier Deschamps renforçait son milieu de terrain. Nery Alberto Castillo, pour l'Olympiacos, entrait en jeu. Quant à Bernardi, il était remplacé par Pontus Farnerud.

Dix dernières minutes difficiles pour l'ASM

[10] Monaco défendait, encore et encore son but d'avance, par de longs dégagements. Evra se dépensait sans compter. Rivaldo obtenait un coup franc à la limite des 18 m, le tir de ce dernier était dévié par le mur rouge et blanc. Sur le corner, les Grecs trouvaient la base du poteau de Roma, battu en cette circonstance. Monaco s'est fait peur ! Mais Monaco est leader.

Javier Saviola était bel et bien au rendez-vous