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Paris s'incline encore

Mercredi, 29 septembre 2004

[1] Le Paris Saint-Germain FC cherchait un match référence - "un exploit" dixit son coach, Vahid Halilhodzic - pour relancer sa saison. Il a trouvé une seconde défaite en deux matches d'UEFA Champions League et reste dernier du Groupe H, quel que soit le résultat de Chelsea FC - FC Porto tout à l'heure.

Un scénario connu

[2] Après avoir fait mieux que résister face à un CSKA moins dangereux que contre Porto il y a deux semaines, Paris a encaissé deux buts en treize minutes en dépit d'une défense renforcée. Un scénario hélas connu pour le vice-champion de France. Le 16e de la Ligue 1 retombe dans la crise. Qui sait ce qui peut se passer sur la pelouse du SC Bastia samedi

Pierre-Fanfan réchauffe l'ambiance

[3] Pourtant, Paris prenait le match par le bon bout, un temps débarrassé des craintes nées de son plus mauvais début de Championnat en 34 ans d'existence. José Pierre-Fanfan était même le premier à réchauffer l'ambiance du stade du Lokomotiv (4°C). A la 7e minute de jeu, le capitaine frappait sur un service de Danijel Ljuboja et obligeait Igor Akinfeev à une parade de classe.

A trois dans l'axe

[4] L'implantation tactique surprise de Vahid Halilhodzic, qui alignait trois centraux (Hélder, Pierre-Fanfan, Jean-Michel Badiane) mais pas Modeste M'Bami, permettait au vice-champion de France de garder loin du but de Lionel Letizi les redoutables gâchettes du club de l'armée. Car en face, le champion de Russie ne restait pas inactif. L'attaquant Ivica Olic était le plus remuant. Par sa vitesse, le Croate mettait plus d'une fois Hélder au supplice. Un tacle ou une maladresse prévenait toute conséquence au tableau d'affichage.

L'occasion de Coridon

[5] Edouard Cissé, lui, quittait le terrain à la suite d'une collision avec Charles-Edouard Coridon. Le milieu défensif, touché à la cheville gauche, laissait la place à M'Bami (22e). Onze minutes plus tard, Coridon héritait de la plus belle occasion de la première période. Sa tentative, après avoir récupéré le ballon dans la surface adverse, était repoussée sur sa ligne par le capitaine Sergei Ignashevich, juste devant Pedro Pauleta. Dernière montée d'adrénaline dans un premier acte qui fut aussi marqué par quelques imprécisions, d'un côté comme de l'autre.

Semak ouvre le score

[6] A la reprise, le niveau de jeu ne décollait pas. Les Français s'appliquaient déjà à préserver le résultat. Une bien mauvaise option quand on connaît l'opportunisme du CSKA. Paris était donc puni à la 63e minute. Sur la première action chaude de la seconde période, Sergey Semak, qui venait de remplacer Olic, plaçait une tête plongeante hors de portée de Letizi parti dans les pieds du passeur Vágner Love.

Un penalty qui fait mal

[7] Halilhodzic remplaçait Coridon par Fabrice Pancrate, mais la tâche était trop lourde pour onze joueurs subitement perdus sur le terrain. Semak se promenait dans la défense soudain retombée dans ses travers, Jean-Michel Badiane le fauchait et Vágner Love doublait la marque sur penalty.

Tétanisés

[8] Pauleta avait beau tenter de sonner la révolte, rien n'y faisait. Les joueurs parisiens étaient tétanisés. Après le 3-0 subi le 14 septembre contre le Chelsea FC, une nouvelle défaite venait plomber moral des supporteurs du club de la capitale et gâcher la semaine française en Champions League après les victoires de l'Olympique Lyonnais et de l'AS Monaco FC.

Bernard Mendy et Yuri Zhirkov se disputent la possession du ballon