L'OL est lancé
Mardi, 28 septembre 2004
[1] Après le nul mal payé à Gerland contre le Manchester United FC (2-2), l'Olympique Lyonnais a passé la vitesse supérieure à Prague pour prendre la 2e place du Groupe D derrière les Anglais. Cette deuxième défaite en UEFA Champions League 2004/05 peut en revanche frustrer les joueurs de l'AC Sparta Praha qui ont souvent fait jeu égal avec les champions de France.
Maintenant, Fenerbahçe
[2] Pour Lyon, les deux confrontations avec le Fenerbahçe SK (19 octobre à Istanbul et 3 novembre) peuvent délivrer un billet pour les 8es de finale. A condition de conserver cet esprit conquérant qui habite le groupe rhodanien depuis le début de la saison.
Cris débordé
[3] Car dès le début du match, Tomász Jun ouvrait le score sur la première occasion tchèque. Un centre de l'arrière droit Pavel Pergl était mal apprécié par Cris qui oubliait Jun, 21 ans, dont la tête ne laissait aucune chance à Grégory Coupet (1-0, 7e minute). Beaucoup aurait baissé les bras, pas Lyon.
Poborsky tout schuss
[4] Une bien mauvaise récompense toutefois pour l'OL qui avait fait le spectacle dans les premières minutes, notamment avec une occasion de Sylvain Wiltord qui trouvait le petit filet (5e) après un rush dont l'ancien Gunner a le secret. Mais le but tchèque ramollissait tout de même les intentions françaises. Si bien que la patte de Karel Poborsky pouvait peser sur la rencontre et les coéquipiers de la star tchèque inquiétaient souvent une défense de l'OL peu à son aise.
Essien marque le sien
[5] Il fallait la hargne et l'entrain de Michael Essien pour stopper la tendance. A la suite d'une combinaison avec Anthony Réveillère, le Ghanéen disposait de temps pour armer sa frappe fatale aux 20 m pour tromper Jaromír Blazek (1-1, 25e). Deux buts en une semaine pour le milieu défensif venu du SC Bastia il y a 14 mois !
On se lâche
[6] Dès lors, le match aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre avec des occasions à la pelle favorisées par deux défenses pas vraiment dans leur assiette. Par exemple, Essien frappait de nouveau (35e), Jun aussi (40e), mais ni l'un ni l'autre n'avait réussi le doublé à la pause. L'avantage revenait tout de même à Lyon, très présent en fin de première période.
Wiltord en contre
[7] Le début de la seconde était à l'image de cette rencontre trompeuse. Après que Jun eut loupé un coche grand comme ça sur un nouvel exploit personnel, Florent Malouda lançait un contre terrible, conclu par Wiltord qui inscrivait son premier but pour l'OL (1-2, 58e) après un grand pont sur Blazek.
Lyon maîtrise
[8] Fallait-il alors cadenasser la rencontre sur ce score ou bien espérer le contre du break ? Paul Le Guen n'opérait aucun changement avant la 73e minute où Pierre-Alain Frau – un attaquant – remplaçait Wiltord : le danger devait donc encore faire frissonner les 10000 spectateurs du stade Letnà.
Programme chargé pour le Sparta
[9] D'autant que leurs protégés se découvraient pour empocher leur premier point. Ales Urbánek touchait ainsi la barre de Coupet (80e). Mais Lyon laissait capot les vice-champions de République tchèque dont les deux confrontations avec Manchester s'annoncent délicates.