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Et de deux pour González

Mardi, 14 septembre 2004

Par Paris Ayiomamitis à l'Apostolos Nikolaidis stadium

[1] Dans le Groupe E, le Panathinaikos FC a commencé avec panache sa campagne d'UEFA Champions League, Ezequiel González inscrivant un but par période face au Rosenborg BK.

Superbe volée

[2] Les Grecs ont souffert face à une équipe de Rosenborg incisive et ont pu s'en sortir grâce au talent de González. Une superbe volée à la fin de la première période et une autre frappe victorieuse à onze minutes du terme de la rencontre ont assuré au Panathinaikos ses trois premiers points. Frode Johnsen a réduit le score à la dernière minute.

Formation offensive

[3] Itzhak Shum, l'entraîneur du Panathinaikos, optait pour une formation offensive, alignant les nouvelles recrues Dumitru Mitu et Rudolph Skacel au milieu pour donner plus d'élan à la paire d'attaquants, Michalis Konstantinou et Dimitrios Papadopoulos. Seuls manquaient à l'appel le milieu Lucian Sanmartean et l'attaquant Emmanuel Olisadebe.

Riseth de retour

[4] L'entraîneur de Rosenborg, Ola By Rise pouvait se réjouir des retours du défenseur Vidar Riseth, du milieu Roar Strand et de l'avant-centre Oyvind Storflor, tous remis de leurs blessures.

Rapide entrée en matière

[5] Panathinaikos attaquait dès la première minute. Papadopoulos, après un une-deux avec Konstantinou, se retrouvait à l'entrée de la surface et expédiait une frappe qui rasait le poteau. Tout près d'ouvrir le score, le Panathinaikos se montrait le plus dangereux et Papadopoulos manquait de peu une tête à la réception d'un corner d'Angelos Basinas.

Sur le poteau

[6] Les champions norvégiens étaient réduits à la défense de leur but et se contentaient de contre-attaques intéressantes. Leur première réelle occasion survenait à la huitième minute. Mario Galinovic regardait, impuissant, le coup de tête de Frode Johnsen s'écraser violement sur le poteau. Panathinaikos répliquait trois minutes plus tard par Rudolf Skacel qui reprenait en force un ballon perdu dans la surface mais stoppé par Espen Johnsen, le gardien de but.

Rosenborg se rebelle

[7] Frode Johnsen se montrait à nouveau à la 30e minute. Seul face à Galinovic il expédiait une frappe hors cadre. Quelques instants plus tard, c'était le tour d'Orjan Berg de faire résonner les montants du Panathinaikos une deuxième fois avec une énorme volée qui témoignait de l'emprise norvégienne.

González le buteur

[8] Mais, contre le cours du jeu, c'était Panathinaikos qui ouvrait le score à la 42e minute. Le meneur de jeu González lâchait une volée puissante du gauche à l'entrée de la surface et le stade chavirait de plaisir. Malgré son but d'avance à la reprise, Panathinaikos éprouvait les pires difficultés à contenir son adversaire et commençait à montrer des signes de faiblesse.

Rosenborg accentue la pression

[9] Rosenborg insistait et Johnsen manquait l'occasion du match après six minutes en deuxième période. Servi dans le dos de la défense grecque, il ne parvenait pas à cadrer sa frappe à bout portant. Pour soulager son équipe et renforcer son milieu, Shum faisait entrer Srdan Andric à la 56e minute en remplacement de Konstantinou.

Coaching gagnant

[10] L'option choisie par Shum semblait payer puisque Papadopoulos commençait à recevoir plus de ballons et se créait même l'occasion de creuser l'écart. Le jeune attaquant s'échappait du marquage mais sa frappe manquait de puissance et Johnsen pouvait la capter sans problème.

Le doublé de González

[11] Rosenborg finissait par être à court d'idées, Panathinaikos tenait bon et Rise devait remplacer Starnd par Daniel Braaten à la 75e minute. González faisait alors définitivement basculer le match à onze minutes de la fin du temps réglementaire. Il slalomait à l'entrée de la surface puis propulsait un ballon qui rebondissait sous la barre avant d'entrer dans le but.

Pour l'honneur

[12] Les Grecs connaissaient quelques frayeurs de dernière minute. Johnsen s'arrachait et allait marquer avec l'aide involontaire de Galinovic qui laissait passer le ballon. Mais, au final, le Panathinaikos remportait ce premier match si important.

Ezequiel González fête son but